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Odile Gauthier poursuit son travail entre monotype et peinture à l’encre
de Chine sur des papiers de mûrier, de paille ou de riz qu’elle maroufle
ensuite sur la toile.
La fougue du geste, la griffure, la trace demeurent les signes de son écriture qui
oscille entre foisonnement et décantation.
Dans la douceur des courbes ou dans le labyrinthe des traits acérés,
le végétal, la terre et l’eau s’invitent en paysages comme autant d’autoportraits
intérieurs. La vie peut-être. La vie en somme. Le noir et le blanc toujours structurent
l’ensemble avec quelques notes de couleurs…
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