|
Depuis plusieurs années, nous avons pu suivre l’évolution de cette
artiste genevoise grâce à de nombreuses expositions dans les principales
galeries de Suisse romande et à trois publications présentant un travail
qui n’a cessé d’évoluer depuis 1992.
Comme pour tous les artistes proches de l’abstraction, il n’est pas facile de parler
des émotions que les œuvres d’Elisabeth Pérusset soulèvent en nous. Un geste à la
fois nerveux et plein de retenue, ainsi qu’une technique toujours plus élaborée
mariant des collages et des couches fines ou épaisses d’acryl et d’huile rehaussées
de fusain et d’encre permettent à ce peintre de faire passer des sentiments mêlant
avec une grande subtilité violence et méditation.
Dans l’exposition de La Schürra, l’artiste traitera dans son langage très peronnel
quatre thèmes, "Les robes muettes des belles de cour", "Mon cœur bat dans les arbres",
"Une journée sans parole" et "Le vent bleu au matin du dernier jour".
|